Jusqu’à une époque récente, dans l’imaginaire collectif, les robots étaient principalement cantonnés à la science-fiction. Personne n’imaginait devoir un jour poser les bases d’une régulation de l’intelligence artificielle, à l’exception de quelques écrivains d’anticipation.
Aujourd’hui nous commençons à nous demander si « les robots rêvent de moutons électriques » comme Philippe K. Dick.
Aujourd’hui nous commençons à nous demander si « les robots rêvent de moutons électriques » comme Philippe K. Dick.
En 2009, le Japon a introduit les lois d’Isaac Asimov, père des lois de la « robotique », dans le développement de leurs Intelligences Artificielles (IA) afin notamment de garantir la sécurité des utilisateurs. Une sorte de déclaration universelle de l’IA.
La réalité rejoint la fiction ?
La réalité rejoint la fiction ?
La Commission européenne, sur le fondement du rapport de la députée Mady Delvaux le 15 février 2017, a produit ses recommandations pour un développement de l’IA.
En France, le politique perçoit progressivement son importance pour notre économie et notre société. Le dernier rapport du député Cédric Villani évoque les implications élargies (économiques, sociales, environnementales) de l’intelligence artificielle et ouvre des priorités pour son développement notamment en matière de mobilité, de recherche.
Aujourd’hui, les algorithmes ne cessent de dévorer le monde, la finance, la santé, l’armement... Des IA faibles aux IA fortes, dont le fonctionnement imite celui du cerveau humain, espoirs et inquiétudes s’entremêlent.
Le sujet nourrit tous les fantasmes et toutes les peurs, de celles issues de la science-fiction à celles ancrées dans notre réalité, avec de possibles destructions d’emplois décrites dès les années 1920 par Hannah Arendt. Plus étonnant, Bill Gates, Elon Musk et Stephen Hawking appellent depuis 2014 à la vigilance pour le futur.
Le sujet nourrit tous les fantasmes et toutes les peurs, de celles issues de la science-fiction à celles ancrées dans notre réalité, avec de possibles destructions d’emplois décrites dès les années 1920 par Hannah Arendt. Plus étonnant, Bill Gates, Elon Musk et Stephen Hawking appellent depuis 2014 à la vigilance pour le futur.
Parallèlement, des espoirs naissent dans de nombreux domaines comme celui de la santé, de la mobilité, du bâtiment et de l’armement avec des investissements financiers colossaux qui sont mobilisés en Chine et aux USA notamment.
Cette conférence invite à découvrir l’ampleur de ce nouveau monde et met en lumière son application dans certaines politiques du ministère notamment la mobilité.
Animation de la journée :
- Accueil
Emmanuelle Martin, directrice adjointe de l’IFORE
- De l’IA faible à l’IA forte : 70 ans d’évolution !
Lionel Janin, sous-directeur au Commissariat Général au Développement Durable, ancien expert numérique à France Stratégie
- Audaces et vérités, quelles opportunités, quelles menaces (santé, mobilité, énergie, démocratie, économie…), les chiffres clés pour l’emploi, investissement ?
Laurence Devillers, professeure à l’université Paris-Sorbonne, LIMSI-CNRS
- La mobilité sous influence.
Olivier Orfila, IFSTTAR, directeur adjoint du Laboratoire sur les Interactions Véhicules-Infrastructure-Conducteurs
- Table ronde et échanges